RSE : Comment impliquer la gouvernance et les décisionnaires dans votre démarche d’engagement des salarié·es ?

C’est la base de la réussite de toute démarche en entreprise : réussir à impliquer et à avoir le soutien des dirigeant·es. Lorsque l’on parle d’engagement des équipes autour des enjeux sociaux et environnementaux et de la RSE, cette étape peut s’avérer devenir un réel challenge.

Pourtant, la transition sociale et environnementale ne peut être complète et durable sans une réelle implication des équipes dans cette démarche.

Mais alors, comment convaincre ses décisionnaires de l’importance de l’engagement des salarié·es ? Quels arguments et outils pour placer ce sujet au cœur des discussions et des stratégies de l’entreprise ?

Dans cet article, nous parcourons des pistes pour vous permettre d’impliquer réellement votre gouvernance dans votre démarche de mobilisation RSE de vos équipes. Au programme : arguments et bonnes pratiques pour vous aider à convaincre !

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Pourquoi il est essentiel d’avoir le soutien de la direction pour mettre en place une démarche d’engagement efficace ?

Les décisionnaires (Comité de Direction, Comité Exécutif…) doivent investir le champ de la RSE et de l’engagement : ce sont les acteurs qui arbitrent les priorités stratégiques pour l’entreprise. Ce sont eux qui auront la marge de manœuvre pour inciter les directions métiers à développer des offres durables, transformer les process et les politiques d’achats et, bien sûr, mobiliser l’ensemble des équipes dans cette transition.

Quelques chiffres du Baromètre RSE 2024 permettent de mieux comprendre le rôle central de la direction dans la transition sociale et environnementale de l’entreprise. En effet, lorsque les sujets RSE sont considérés au COMEX (Comité Exécutif) et que celui-ci est composé d’au moins un membre référent sur ce sujet, les effets sont considérables :

• Les membres du COMEX soutiennent davantage la démarche : dans 96% des entreprises interrogées où la RSE siège au COMEX, ce dernier est favorable voire moteur à la RSE,contre 80% dans les entreprises où ce n’est pas le cas.
• Les budgets RSE sont plus conséquents : 81% des entreprises interrogées où la RSE siègeau COMEX ont un budget dédié, contre 68% lorsque ce n’est pas le cas.
• Les salarié·es sont davantage impliqué·es : 1/3 d’entre elles impliquent plusde la moitié de leurs équipes, contre 17% des entreprises répondantes chezlesquelles la RSE n’est pas au COMEX.

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Les arguments pour faire de la RSE et de l’engagement une préoccupation clé des décisionnaires

Lorsque l’objectif est de convaincre, les meilleurs outils sont des arguments clairs et concrets. Voici donc les 3 arguments principaux pour faire de l’engagement des équipes une priorité de votre gouvernance !

L’engagement des salarié·es : un levier d’attractivité RH et de fidélisation des équipes

Permettre à ses équipes de s’engager autour des Objectifs de Développement Durable (ODD) a de réels effets sur sa marque employeur et sur le bien-être de ses équipes. Nous pouvons même aller plus loin : une politique d’engagement salarié·es est aujourd’hui une nécessité pour attirer et fidéliser des talents.

Concrètement, une démarche d’engagement permet :

• De renforcer sa marque employeur et d’attirer davantage de candidat·es. 83 % des salarié·es engagé·es dans une initiative de leur entreprise recommanderaient leur employeur. (Etude sur l’engagement des employés, Korn Ferry, 2018).
• De développer les compétences de ses équipes et d’améliorer les parcours de carrière. L’engagement est une façon de permettre à ses salarié·es de découvrir de nouveaux domaines et de se former sur des sujets différents : une mission de mentorat permet de développer sa patience et son esprit pédagogue ; participer à une Fresque de Climat permet de développer son écoute, son esprit d’équipe ou encore sa logique… Pour 71% des salarié·es engagés dans une action à impact, c’est une démarche “qui les a fait évoluer”. (Le regard des français sur la RSE, IFOP, 202).
• De renforcer la fierté de ses équipes envers son entreprise. L’étude sur l’engagement des salariés de Korn Ferry (2018) démontre que plus les salarié·es sont engagés dans des démarches RSE, plus ils sont fier·es de leur entreprise (90% contre 66% pour un·e salarié·e à qui l’on ne propose pas d’initiative).
• D’améliorer le bien-être et la Qualité de Vie au Travail (QVT). 77 % des salarié·es indiquent ressentir du plaisir à travailler dans leur entreprise, où il existe une fonction ou un service RSE, contre seulement 60 % dans les entreprises qui n’en sont pas dotées. (Baromètre de la perception de la RSE, MEDEF, 2022).

Tous ces bénéfices ont un impact réel sur la fidélisation des équipes. Chez Mc2i, 89% des salarié·es engagé·es déclarent que cela contribue à leur envie de rester dans l’entreprise (Source : mesure d’impact RH intégrée sur la plateforme Vendredi).

L’engagement des salarié·es : un vecteur de performance de sa démarche RSE

En impliquant ses équipes dans sa transition sociale et environnementale, celle-ci devient un réel levier de performance long-terme. En effet, en plaçant l’engagement au cœur de leur culture, les entreprises développent leur compétitivité. Avoir une culture d’entreprise engagée, c’est notamment :

• Être plus performant pour obtenir des labels et certifications RSE. Chez Electro Dépôt, l’engagement des salarié·es a par exemple aidé à l’obtention du label RSE “Positive Workplace”.
• Faciliter le reporting extra-financier et la conformité réglementaire. Une équipe sensibilisée est mobilisée est une équipe plus facilement mobilisable autour de chantiers transverses comme la CSRD.
• Renforcer une image de marque engagée. Des engagements incarnés par les équipes sont des engagements plus concrets, avec un impact réel. Les clients et consommateur·ices y seront particulièrement attentifs !
• Bénéficier d’avantages sociaux et/ou fiscaux. Le mécénat de compétences, notamment, dispose d’un cadre juridique qui permet une défiscalisation.

L’engagement des salarié·es : un impact social et environnemental concret

Permettre à ses équipes de s’engager autour des enjeux sociaux et environnementaux permet aussi :

• De contribuer aux 17 ODD (Objectifs de Développement Durable) définis par l’ONU ;
• De renforcer son ancrage territorial ;
• De soutenir l’écosystème associatif  ;
• ou encore de favoriser l’adoption de nouvelles pratiques internes.

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Les bonnes pratiques pour faire des décisionnaires de réels soutiens de sa démarche d’engagement

Plusieurs leviers permettent de favoriser le soutien des décisionnaires à la démarche d’engagement de l’entreprise :

• Connaître la vision du dirigeant ou de la dirigeante sur la RSE et l’engagement ainsi que ses ambitions pour l’entreprise : savoir quelles sont ses positions sur le sujet est un avantage pour mieux le ou la convaincre de s’engager.
• Établir une liste d'arguments ciblés selon le profil du dirigeant ou de la dirigeante et les enjeux actuels de l’entreprise : en reprenant la liste de bienfaits des politiques d’engagement pour l’entreprise que nous avons établie plus haut.
• Intégrer des dispositifs d’engagement autour de chaque levier de sa stratégie RSE : une démarche d’engagement répartie autour des priorités RSE de l’entreprise peut être plus facilement soutenue que si elle est définie comme un nouvel enjeu à part entière.

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Mettre en place une politique d’engagement des salarié·es : notre accompagnement pour vous aider pas à pas

Grâce à notre plateforme, à nos expert·es et à notre méthodologie de changement culturel, nous pouvons vous aider dans la mise en place te le succès de votre démarche d’engagement.

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