Bilan Carbone 2022 : retour d'expérience sur notre démarche RSE environnementale

En 2023, et pour la deuxième fois, Vendredi a réalisé son Bilan Carbone. Mais cette année, il se professionnalise !

Cette mesure est une nécessité pour réussir à diminuer efficacement nos émissions. Pour nous, l’objectif est multiple : en tant que plateforme de mobilisation RSE, nous souhaitions être transparents avec les entreprises qui utilisent nos services, et, bien sûr, pouvoir partager nos apprentissages, au cas où ils pourraient aider d’autres organisations.

C’est une façon concrète d’incarner notre mission : tendre vers un monde où les entreprises et leurs salarié·es ont réussi à réaliser leur transition sociale et environnementale.

Alors, c’est quoi, le bilan carbone d’une start-up à impact comme Vendredi en 2022 ? Comment s’y prendre pour le réaliser ? Et comment diminuer, en continu, son impact environnemental ?

Dans cet article, nous vous proposons de plonger dans les coulisses de notre Bilan Carbone !

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Qu’est ce qu’un bilan carbone, et pourquoi est-ce une nécessité pour les entreprises ?

Tout d’abord, (re)posons les bases ! C’est quoi, un Bilan Carbone ?

Un Bilan Carbone, c’est un outil de mesure d’une empreinte carbone, c’est à dire de la somme des émissions de gaz à effet de serre induites par un produit, une personne, un pays ou une entreprise, à un moment donné.

En France, la méthodologie Bilan Carbone®, marque déposée par l’ADEME, l’agence de la transition écologique, a permis de créer un outil de mesure universel de l’empreinte carbone des entreprises.

Cette méthodologie décompose l’empreinte carbone des organisations en 3 scopes :

• Le scope 1, qui concerne les émissions directes de gaz à effet de serre liées à la production de l’entreprise ;
• Le scope 2, qui concerne les émissions indirectes liées à l’énergie (consommation d’électricité, de chaleur, de froid)
• Le scope 3, qui concerne les autres émissions indirectes liées à la chaîne de production, en aval et en amont (achats de produits et services, déplacements des équipes, déchets…).

Aujourd’hui en France, la réalisation et la publication d’un BEGES (bilan d’émissions de gaz à effet de serre) est obligatoire tous les 3 ans pour toute entreprise de plus de 500 salarié·es (250 salarié·es pour les territoires extra-marins) sur les Scopes 1 et 2. L’intégration du Scope 3 et fortement recommandé, car c’est celui qui comprend, en général, la grande majorité des émissions induites, et donc sur lequel les entreprises vont pouvoir le plus réduire leur impact.

Maintenant, nous pouvons nous poser la question suivante : pourquoi réaliser un bilan de ses émissions quand on est une entreprise de moins de 500 salarié·es ?

Les raisons sont multiples ! Pour nous chez Vendredi, la réalisation de ce bilan carbone répondait à 3 objectifs :

1. Structurer et piloter notre stratégie climat. Faire le bilan de ses émissions, c’est une première étape essentielle dans la réduction de son impact sur le climat et l’environnement, puisque cela permet de mettre en place un plan de réduction, qui pourra être suivi chaque année. La finalité, c’est évidemment de contribuer à la neutralité carbone globale en diminuant nos émissions.
2. Être transparent·es sur nos émissions. En tant que fournisseur, il nous paraît essentiel de pouvoir communiquer à nos clients sur l’empreinte carbone de l’utilisation de nos produits et services. Cette donnée leur permet notamment de pouvoir plus précisément réaliser le scope 3 de leur propre bilan carbone.
3. Partager et inspirer. C’est un des piliers de notre stratégie RSE : pouvoir faire rayonner nos actions et partager nos bonnes pratiques pour inspirer d’autres organisations à limiter leurs impacts négatifs.

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Tout savoir sur le Bilan Carbone de Vendredi

La petite histoire de notre Bilan Carbone

En 2021, nous mesurions pour la première fois l’empreinte carbone de notre activité. Sans avoir suivi de méthodologie officielle, cette première mesure “artisanale” (coucou le tableur Excel et les données de l’ADEME !) nous aura permis de mieux appréhender les ordres de grandeur des émissions de gaz à effet de serre, et de mettre en place de premières actions de réduction.

Depuis, Vendredi a bien changé : notre effectif a doublé, nous avons déménagé (plusieurs fois !) et accompagnons aujourd’hui 3 fois plus d’entreprises qu’en 2021 dans la mobilisation de leurs salarié·es. Notre démarche RSE s’est également structurée et formalisée. C’était donc une évidence : la mesure de notre empreinte carbone devait, elle aussi, se préciser et se professionnaliser.

Début 2023, nous avons donc fait appel à la plateforme Sami pour nous accompagner sur la réalisation de notre Bilan Carbone, suivant la méthodologie officielle de l’ADEME (une collaboration par ailleurs toute naturelle, puisque l’équipe de Sami travaillait déjà avec nous sur la politique d’engagement de leurs salarié·es 🤝).

C’est une équipe projet, composée de 3 personnes de l’équipe de Vendredi, qui s’est penchée sur la réalisation de ce bilan carbone et qui a collaboré avec Sami.

Concrètement, en 3 mois, nous avons :

• Fourni à Sami nos données comptables, sur lesquelles se base le Bilan selon la méthodologie de l’ADEME ;
• Envoyé à l’équipe de Vendredi un questionnaire collaborateur·ices (fourni par Sami) pour mieux comprendre leurs habitudes (repas, télétravail, trajets…) et mesurer l’empreinte carbone liée à leur quotidien chez Vendredi (avec un taux de réponse de 84%) ;
• Contacté nos principaux fournisseurs pour qu’ils nous transmettent leurs données carbones (une étape longue et complexe, à ne pas prendre à la légère !) ;
• Récupéré en interne les données liées à notre plateforme et à l'utilisation du numérique (serveurs, requêtes…) ;

Et trois mois plus tard, ça y est, notre premier Bilan Carbone officiel était terminé. En 2022, Vendredi a émis 131 tonnes d’équivalent CO2.

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Les 4 choses que l’on retient sur notre bilan carbone 2022

Ce bilan carbone est riche en apprentissage. 4 éléments ont particulièrement retenu notre attention.

97% de notre bilan carbone se concentre sur notre Scope 3

Et c’est entièrement normal pour une entreprise de service comme Vendredi ! Cela veut dire que nos émissions sont principalement générées indirectement, notamment par l’achats de produits ou services à d’autres entreprises.

D’ailleurs, les achats de services représentent la part la plus importante de nos émissions (31% du bilan). Néanmoins, en l’absence de données de nos fournisseurs, c’est une estimation des émissions du prestataire qui est prise en compte (basée sur la moyenne des émissions du secteur). Et, dans la majorité des cas, cette estimation est plus importante que les émissions réelles du fournisseur !

26% de notre bilan carbone provient d’émissions liées au numérique

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En tant qu’entreprise de la Tech, c’est à nouveau complètement logique !

Dans cette empreinte numérique, c’est l’achat de logiciel qui pèse le plus lourd : CRM, outils d’organisation, réseaux sociaux, logiciels RH…

En revanche, les émissions liées à notre matériel informatique ainsi qu’aux consultations (data centers, site internet, plateforme) représentent une part assez faible de notre bilan (contrairement à certaines idées reçues !).

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Notre empreinte collaborateur est très en dessous de la moyenne de notre secteur

L’empreinte collaborateur·ice, c’est le ratio des émissions liées aux équipes, sur le nombre d’ETP. Elle concerne uniquement les émissions liées aux salarié·es : déplacements, repas, produits informatiques, bureau et télétravail.

Notre empreinte collaborateur·ice s’élève en 2022 à 0,9 tonnes par collab. et par an. C’est plus de 2 fois moins que la moyenne du secteur (au sein des clients de Sami) !

Concrètement, cette empreinte faible liée aux activités de nos salarié·es s’explique de différentes manières notamment par les très faibles émissions liées à nos déplacements (2% de notre bilan carbone, soit environ 3 tonnes). Chez Vendredi, notre organisation nous permet de ne pas avoir besoin de prendre l’avion, et d’effectuer la grande majorité de nos déplacements professionnels en train ou en covoiturage. De plus, les déplacements domicile-travail de nos équipes se font en grande majorité en transport en communs ou en mobilité douce (vélo, marche).

Une marge de manoeuvre importante réside dans la sensibilisation de nos équipes

Si notre empreinte collaborateur·ices est faible, nous avons tout de même une marge de progression importante ! En effet, la restauration représente 16% de notre bilan global.

Privilégier les déjeuners végan ou végétariens, minimiser les repas “à emporter” fortement émetteurs, limiter les snacks et boissons fortement carbonés (comme le café)… De nombreux leviers peuvent être activés du côté des pratiques des collaborateur·ices pour réduire notre bilan carbone. Et pour cela, la sensibilisation est évidemment essentielle !

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Aller plus loin : réduire, inspirer, s’améliorer

Depuis 2021 et le premier calcul de notre empreinte carbone, nous avons déjà mis en place de nombreuses actions pour limiter notre impact et celui de nos équipes :

• Organisation chaque trimestre d’une Fresque du climat pour les nouveaux et nouvelles salarié·es ;
• Achat reconditionné pour 100% de nos ordinateurs ;
• Organisation de séminaires responsables avec repas végétariens et limitation de notre empreinte transports ;
• Mise en place d’un Temps de Trajet Responsable (TTR), jour de congé supplémentaire pour permettre aux équipes de favoriser les modes de transport durables pour leurs déplacements personnels de plus de 6h…

Mais nous n’allons bien sûr pas nous arrêter là !

Un plan d’action de réduction de nos émissions

C’est notre objectif pour cette fin d’année 2023 : définir un plan d’action de réduction de nos émissions, aligné sur la trajectoire dictée par l’initiative SBTi. Concrètement, cela veut dire que chaque année, nous devons réduire nos émissions absolues, a minima, de 4.2%.

Cela va passer par différentes actions (dont certaines sont déjà mises en place !), comme par exemple la présentation détaillée de ce bilan carbone à l’équipe de Vendredi, la formation de 100% des salarié·es à la Fresque du climat… Et, bien sûr, par l’engagement de nos fournisseurs.

Une communication à nos clients et prospects sur l’empreinte carbone de l’utilisation de la plateforme Vendredi

À partir d’octobre 2023, chacun des devis et factures émis par Vendredi présentera une ligne concernant l’empreinte carbone de l’utilisation de notre solution.

Cette empreinte carbone sera calculée grâce à notre intensité économique, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre générées pour 1000€ de chiffre d’affaires réalisé.

Cette action a pour objectif de sensibiliser nos clients et parties prenantes, mais aussi de leur fournir une information essentielle dans la réalisation de leur propre bilan carbone. Car pour être efficace, l’action se doit d’être collective et globale !

Une sensibilisation toujours plus importante au climat via la plateforme Vendredi

Aujourd’hui, près de 350 entreprises et 110 000 salarié·es utilisent la plateforme Vendredi. Le potentiel de sensibilisation est donc immense !

Sur la plateforme, nous allons continuer de proposer à nos clients et utilisateur·ices de se sensibiliser et d’agir autour des enjeux climatiques et environnementaux à travers :

• Nos parcours de sensibilisation : sur l’empreinte carbone, le numérique responsable, les limites planétaires…
• Nos temps forts RSE, comme la journée de la Terre et la Semaine Européenne du Développement Durable, au cours desquels sont proposés des événements de sensibilisation ouverts au grand public ;
• Notre catalogue d’actions solidaires, comme la participation à des Fresques (biodiversité, limites planétaires, océans…), l’accompagnement d’associations environnementales, les ramassages de déchets, les dons et collectes…

Vendredi n’est pas parfait. Aucune entreprise ne l’est ! Mais ce qui nous tient surtout à cœur, c’est de continuer à être dans une volonté d’amélioration perpétuelle. Inspirer d’autres entreprises à agir, partager notre expérience, trouver de nouvelles façons de sensibiliser nos équipes… Pour contribuer, à notre échelle, crée des synergies dans la lutte contre le dérèglement climatique et à freiner la courbe des émissions de gaz à effet de serre.